Catherine-Anne Toupin: un succès à l'anglaise!

Publié le 18 Avril 2016

 

Celle dont on peut admirer le talent dans les séries Unité 9 et Mémoires vives termine un séjour de deux mois au Royaume-Uni, où sa pièce À présent, devenue Right Now pour l'occasion, connaît un grand succès.

Daniel Radcliffe et J.K. Rowling ont d'ailleurs assisté à une des représentations. Confidences d'une auteure et actrice qui a le vent dans les voiles.

 

 

Catherine-Anne, comment toute cette aventure anglaise et écossaise a-t-elle débuté pour vous?

 

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Depuis une quinzaine d'années, la compagnie de théâtre La Manufacture entretient un lien privilégié avec le Traverse Theatre d'Édimbourg, en Écosse. En novembre 2014, ce théâtre a présenté une lecture de trois pièces québécoises, dont À présent, qui est ma deuxième création. Lors des lectures publiques, la directrice artistique de cette compagnie a vraiment eu un coup de coeur pour ma pièce et a décidé de la produire, sans même que je sois au courant! Il s'agit d'une coproduction avec une compagnie de Bath et le Bush Theatre de Londres.

 

 

 

À quel moment l'écriture est-elle entrée dans votre vie?

Ça remonte à l'époque de mes études au Conservatoire d'art dramatique de Montréal. Plusieurs professeurs nous encourageaient à aller vers la création, et c'est dans ce contexte-là que j'ai commencé à écrire.

 

 

À quoi ressemble votre vie à Londres au cours de ce séjour?

Je travaille à l'écriture d'une nouvelle pièce. De façon générale, j'écris le matin, jusqu'à 14 h ou 15 h. Par la suite, je vais marcher pour découvrir un nouveau quartier.

 

 

Était-ce votre premier séjour à Londres?

Non, j'y suis allée souvent, car c'est ma ville préférée. Je suis une grande voyageuse! (sourire) J'essaie d'aller au théâtre trois fois par semaine, mais je ne sors pas tous les soirs, sinon ce serait épuisant.

 

 

C'est une ville où le coût de la vie est élevé...

Le coût de la vie à Londres est au moins deux fois supérieur à celui du Canada. C'est donc une aventure dispendieuse, mais je pense que ça vaut la peine. J'ai décidé de m'offrir ce cadeau pour travailler à mon avenir et développer des liens. Au-delà de mon cachet d'auteure, je suis ici à mes frais. J'ai loué l'équivalent d'un petit deux-pièces et demi qui coûte une fortune. Pour vous donner une idée du coût de la vie, une carte mensuelle de métro de base coûte l'équivalent de 250 dollars canadiens!

 

 

Avez-vous vos bonnes adresses à Londres?

Oui. Par exemple, mon restaurant préféré s'appelle Barrafina. Pour aller manger avant un spectacle, c'est parfait. Il s'agit d'un restaurant espagnol où l'on sert des tapas. Antoine et moi sommes toujours rendus là. Antoine n'a pas pu m'accompagner pour ce voyage, car il était retenu au Québec pour le travail.

Rédigé par Régis Baillargeon

Publié dans #Art & scène

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